Certains le voient comme une corvée, d’autres comme un symbole de pré-vacances, qui leur permet déjà de s’évader de leur train-train quotidien. Aussi simple que cela puisse paraître, faire sa valise n’est pourtant pas une mince affaire. Du moins, pas pour tous. Il y a souvent deux catégories de personnes face à l’exercice.
La première catégorie rassemble les personnes organisées, qui préfèrent la préparer des jours avant leur départ en vacances, et la seconde les personnes qui procrastinent, et la préparent la veille voire le jour même. On peut penser que cela dit juste de nous que l’on est une personne organisée ou non, mais cela en révèle pourtant bien plus que l’on ne pense sur notre personnalité. Et c’est une experte qui a parlé.
Globalement deux attitudes différentes sont ainsi adoptées face à la préparation d’une valise, comme l’ont prouvé deux camarades de voyage, aux tempéraments opposés. La première d’entre elles, Nathalie, est une globe-trotteuse passionnée. Elle a livré à nos consœurs du Journal des Femmes au sujet de l’exercice de la valise : "En ce qui me concerne, je fais toujours ma valise un mois avant mon départ en voyage. D'ailleurs, j'adore concevoir ma valise, j'ai l'impression d'être déjà en vacances et ça me laisse le temps d'interchanger les vêtements que j'y mets dedans en fonction de la météo, de mes envies ou de mes humeurs", a-t-elle expliqué.
Sa partenaire de voyage, Dorothée, a quant à elle expliqué : "Moi, je déteste faire ma valise, alors je procrastine et la fais généralement à 21 heures, la veille au soir de partir", a-t-elle livré. Deux salles, deux ambiances. Ces deux-là sont ainsi le parfait exemple des deux catégories générales des personnes face à l’exercice de la valise. Des attitudes qu’une experte a tenu à décrypter.
Tout peut être interprété : nos gestes, notre comportement, nos réactions… C’est aussi le cas dans le fait de faire une valise, et surtout, de comment l’on s’y prend pour la faire. La psychologue clinicienne Maïté Tranzer, a ainsi livré à nos consœurs : "La notion de temporalité donne des indications sur notre façon d'anticiper les choses et sur sa gestion du stress. Par exemple, le fait de préparer ses bagages longtemps à l'avance marque le point de sécurité vis-à-vis de la prise de risque et révèle un besoin de contrôle, tandis que le fait de faire sa valise au dernier moment suggère une capacité plus grande à lâcher prise", a-t-elle expliqué.
Tandis que le fait de faire sa valise en avance peut aussi servir de réconfort, et d’excitation du fait que l’on parte bientôt en vacances. Qu’importe nos habitudes, le principal est surtout de se sentir aligné et serein face à l’exercice, en essayant de ne pas trop s’angoisser vis à vis de ce que l’on doit prendre, ou ce que l’on a peur d’oublier par exemple.
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