NOS 15 DESTINATIONS PRéFéRéES EN BORD DE MER à DéCOUVRIR EN VAN

Manche, Atlantique ou Méditerranée ? Normandie, Bretagne, Pays de la Loire, Nouvelle Aquitaine, Occitanie ou Provence-Alpes-Côte-d’Azur ? Les choix ne manquent pas pour mettre le cap en van sur le littoral français. Nous vous proposons ici une riche sélection : pas moins de 15 étapes sur nos côtes, pour une escapade patrimoniale ou nature, sportive ou farniente, c’est selon. Evidemment, on aurait voulu en choisir plus, tant le littoral français recèle de merveilles, de la frontière belge à la frontière italienne (en passant par les îles, bien entendu !). Mais l'idée était de vous fournir une sélection de coups de cœur. De quoi vous donner quelques idées pour vos prochains voyages en van.

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Honfleur

[caption id="attachment_85974" align="alignnone" width="1200"] ©AdobeStock[/caption] Cité normande aux agréables rues pavées, la ville a vraiment tout d’un décor de cinéma ou de carte postale. Elle témoigne aussi d’un riche passé historique, avec quelques éléments remarquables de l’ancienne forteresse militaire médiévale qu’elle était durant la guerre de Cent Ans, en première ligne face aux envahisseurs anglais. Son quartier de l’Enclos correspond à l’ancienne zone fortifiée ; il était entouré de remparts jusqu’à la fin du XVIIe siècle. Et à l’extrémité du Vieux Bassin, la Lieutenance était une des deux entrées de la cité normande. Honfleur fut aussi une source d’inspiration pour les peintres impressionnistes (dont Claude Monet), forcément sensibles à la lumière de l’estuaire de la Seine. Eugène boudin, l’un des précurseurs du mouvement impressionniste, est né à Honfleur. Un musée de 1200 m2 lui est consacré, logé dans une chapelle du 19e siècle et deux autres bâtiments modernes. Le musée Eugène Boudin expose et conserve plus de 2 500 peintures, sculptures, dessins ou gravures, mais aussi des centaines de photographies sur plaques de verre des années 1880-1920, plus de 1 000 objets, des affiches touristiques sur la Normandie, ou encore des jouets anciens. Également à recommander, le musée de la Marine a élu domicile dans l’église Saint-Étienne, la plus ancienne de la ville, en bordure du Vieux Bassin. De nombreuses maquettes de bateaux et autres objets de marins sont à y découvrir.

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Mont-Saint-Michel

[caption id="attachment_85975" align="alignnone" width="1200"] ©AdobeStock[/caption] En 2015, le rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel a modifié le paysage environnant, mais aussi l’accès au site lui-même : le Mont-Saint-Michel a été rendu à la mer, d’une part parce qu’il s’ensablait, ensuite parce que son parking de 15 ha dénaturait le paysage maritime au pied des remparts. Remis à l’eau, oui mais comment ? Grâce au nouveau barrage du Couesnon, créé dans le but de chasser les sédiments au large et ainsi redonner sa dimension maritime au Mont. Le parc de stationnement se trouve donc désormais à 2,5 km du site, sur le continent, et des navettes de transport acheminent les visiteurs en 10 minutes via un pont-passerelle, l’accès étant également ouvert aux piétons (comptez 45 min à pied depuis le parking). Le statut insulaire du Mont-Saint-Michel est aujourd’hui son bel écrin. La Merveille de l’occident n’en surgit que mieux au beau milieu de sa baie. Aller fouler ses rues médiévales, plonger dans son histoire se méritent. Son abbaye est à voir absolument, prouesse de l’architecture religieuse et militaire médiévale. De son piton rocheux, elle offre une vue magnifique sur la baie. Des musées sont encore à signaler :
  • le musée de la Mer et de l’Écologie,
  • le Logis Tiphaine, demeure historique du chevalier Duguesclin ;
  • le musée Historique avec ses 1 300 ans d’histoire, des prisons et des cachots du Mont-Saint-Michel.

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Saint-Malo

[caption id="attachment_85979" align="alignnone" width="1200"] ©AdobeStock[/caption] Aussi protégée soit-elle derrière ses imposants remparts, la cité corsaire laisse entrer ses visiteurs pour les embarquer dans un véritable voyage dans le temps. Nous voici sur la Côte d’Émeraude. Et pour la voir d’en haut, rien de mieux que d’accéder aux remparts protecteurs de Saint-Malo. Ce tour des fortifications fait environ deux kilomètres, pour une promenade d’une heure environ. L’enceinte comprend huit portes d’accès. Elle est aussi dotée de mâchicoulis et de plusieurs tours. Le château de Saint-Malo est un autre édifice incontournable de la ville. Construit à partir du XVe siècle, il abrite le Musée d’Histoire dans le Grand Donjon (diverses salles thématiques et autres salles chronologiques), l’Hôtel de Ville de Saint-Malo, ainsi que le musée d’Ethnographie du pays malouin dans la Tour générale. Les ruelles pavées vous mènent aussi sur les traces des hommes ayant forgé la légende malouine. Citons Robert Surcouf, dit le roi des corsaires après sa prise du Kent, un gros navire de commerce de la Compagnie Anglaise des Indes. Sa statue en bronze se dresse face aux îles du Grand Bé et du Petit Bé . Celle de Jacques Cartier, navigateur et découvreur du Canada, se situe, elle, sur le Bastion de la Hollande. Et celle de René Duguay-Trouin, Lieutenant Général de la Marine Royale, est sur le Bastion Saint-Louis. Parmi les grands noms de Saint-Malo, reste encore l’écrivain François-René de Chateaubriand qui repose sur l’îlot du Grand Bé. Enfin, quitte à voyager dans le passé malouin, vous pouvez également visiter la réplique d’une frégate corsaire de 1745.

Trégastel

[caption id="attachment_85983" align="alignnone" width="1200"] ©AdobeStock[/caption] Dans le nord Bretagne, au cœur de la Côte de Granit Rose, c’est à Trégastel que vous allez vous ébahir devant le chaos granitique et crapahuter sur ses gros rochers. Les côtes françaises s’enchaînent sans se ressembler. Celle dite de Granit Rose est sans aucun doute une des plus spectaculaires. Il s’agit ici d’un miracle géologique datant de plus 300 millions d’années et ayant donné cette teinte spécifique aux énormes amas rocheux à partir d’une combinaison de trois minéraux, le mica (pour sa couleur noire), le feldspath (pour sa couleur rose), et le quartz. Résultat, un chaos granitique aussi beau qu’étonnant, avec des rochers qui se sont sculptés avec le temps. Certains peuvent même dépasser 20 m de haut ! Si Perros-Guirec est bien la chic station balnéaire de cette côte, Trégastel en est comme l’épicentre, avec le château de Costaérès et le phare de Mean Ruz. Il y a aussi, bien sûr, les énormes rochers dont les rondeurs laissent place à l’imagination de chacun, ici un lapin XXL, là le chapeau de Napoléon, plus loin une tête de géant… Et au détour de quelques blocs de granit, les plus agiles grimpent au sommet de ces masses inspirantes. La balade est à faire absolument, en partie ou d’un bout à l’autre du sentier balisé, entre les plages de Trestraou et de Saint-Guirec (comptez environ 3h pour faire l’aller/retour tranquillement). Ici la nature est majestueuse et préservée. Au large, l’archipel des Sept-Îles est le nid de la plus ancienne réserve ornithologique de France. En saison, une excursion en bateau y est possible. Le camping Tourony *** (sur la commune de Trégastel, face au port de Ploumanac’h) est un point de chute idéal en van pour aller découvrir la Côte de Granit Rose. Une plage est à seulement 300 m du terrain.

Crozon

[caption id="attachment_85973" align="alignnone" width="1200"] ©AdobeStock[/caption] Au-delà de la commune de Crozon, c’est plus largement la tonique presqu’île de Crozon qui nous attire ici, à l’instar de la pointe de Pen-Hir et ses allures de bout du monde. C’est bien là que finit la terre. Entre rade de Brest au nord et baie de Douarnenez au sud, la presqu’île de Crozon prolonge un territoire déchiqueté pour résister face au grand bleu. Pour ses espaces naturels d’exception, elle est appréciée des marcheurs et des contemplatifs, notamment depuis les hautes falaises de la pointe de Pen-Hir (commune de Camaret- sur-Mer). À 70 m au-dessus de l’eau,  le promontoire donne à voir, à commencer par ces étranges « Tas de Pois », gros rochers émergés (Grand Dahouët, Petit Dahouët, Penn-Glaz…) qui s’élancent dans la mer. Pas de quoi inquiéter pour autant les marins, avec des excursions possibles en bateau afin d’aller les observer de plus près. Par temps clair, on peut aussi apercevoir les îles de Molène et d’Ouessant au large. Cette étape bretonne vous donnera également la possibilité de visiter, à Camaret-sur-Mer, le Mémorial de la Bataille de l’Atlantique, entre autres signalé par les grandes ancres alignées au sol, ou encore la Tour Vauban (dite Tour Dorée) qui veille depuis plus de 300 ans sur l’anse de Camaret et l’entrée du goulet de Brest. Il faut aussi se rendre, à l’extrême nord de la presqu’île de Crozon, à la pointe des Espagnols pour profiter du meilleur point de vue sur la rade de Brest, puis à l’opposé, tout au sud du territoire, au cap de la Chèvre. Là, vous attend un spot formidable pour la randonnée avec de vastes falaises couvertes de landes, mais aussi de belles plages pour le farniente. Reste encore la pointe de Dinan avec ses falaises percées de grottes et sa grande arcade naturelle ou l’océan a son passe-droit. Un bout du monde à découvrir.

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Quiberon

[caption id="attachment_85978" align="alignnone" width="1198"] ©AdobeStock[/caption] Après Crozon, c’est vers une autre presqu’île, celle de Quiberon, que nous mettons le cap maintenant, avec une route unique pour remonter cette étroite bande de terre du sud Bretagne. Le Morbihan est un séduisant concentré de Bretagne. Il y a les inconditionnels de la douceur de son Golfe, il y a aussi les adeptes de la Côte sauvage qui borde l’ouest de la presqu’île de Quiberon. Ici, les falaises sont particulièrement exposées au déferlement des vagues, et les paysages sont vivifiants. Sur cette côte granitique, on trouve de jolies criques (interdites à la baignade en raison des lames de fond), et deux spots particulièrement bien connus des surfeurs, à Port-Blanc et Port-Bara. Port-Blanc compte également une arche réputée, inlassablement creusée et malmenée par l’océan comme par les intempéries climatiques. Sa forme rappelle une immense tête d’éléphant. Mais depuis début 2020, après les derniers éboulements subits, elle se fissure dangereusement et l’accès à son pied est interdit. Pour vous rendre sur la presqu’île de Quiberon, aucune autre voie possible que l’isthme de Penthièvre dit «tombolo». Si cet accès routier est parfois très fréquenté, il révèle un beau panorama, avec d’un côté la Baie de Quiberon, de l’autre l’Atlantique et ses plages. Le long de la Côte sauvage, ce sont aussi 8 km de sentiers pédestres qui s’ouvrent à vous. À découvrir encore, la pointe du Conguel à l’extrême sud de la presqu’île, le château de Turpault accroché à la pointe Beg er Lann sur la commune de Quiberon, Port Maria avec ses bateaux de pêche et sa grande plage, Port Haliguen, son port de plaisance et son quartier pittoresque. Et à Quiberon, rappelons que vous pouvez embarquer pour Belle-Île, Houat ou Hoëdic. Enfin, pour passer la nuit, ce sera au choix les différents campings de la presqu’île, ou encore l’aire de camping-car de Kerné située au cœur de la Côte sauvage.

Noirmoutier

[caption id="attachment_85976" align="alignnone" width="1200"] ©AdobeStock[/caption] Incontestablement, cette île vendéenne a une spécificité à découvrir… quand l’Atlantique se retire. Le mythique passage du Gois est une chaussée submersible d’un peu plus de 4 km, qui coupe des étendues de sable et de vase, et qui assure à ceux qui l’empruntent un souvenir impérissable. Depuis le continent, il part de Beauvoir-sur-Mer, avec des horaires de passage variables, au gré de la basse mer. Des refuges installés sur des pylônes tout au long de ce ruban salé sont là pour rappeler que l’eau finit toujours par remonter ! Les curieux comme les pêcheurs à pied, en quête de coques, bigorneaux et palourdes, connaissent les règles. Que vous arriviez par son court viaduc ou par le passage du Gois, Noirmoutier garde bien l’esprit d’une île, sur 23 km de long pour 60 km de côtes. On y dénombre environ 30 km de plages ; celle des Dames près du Bois de la Chaise révèle toujours un charme fou avec ses cabines de plage en bois, et de précieux atouts liés à sa situation géographique, à l’abri des vents d’ouest et entouré d’une végétation quasi méditerranéenne. Noirmoutier, c’est aussi de nombreux marais salants, une vaste réserve naturelle régionale de 132 ha avec le Polder de Sébastopol, juste à l’entrée de l’île. Cet espace protégé abrite près de 210 espèces d’oiseaux et 230 espèces végétales. Un circuit pédestre de 3,2 km permet de s’y promener. Tout au nord de l’île, n’hésitez pas à flâner sur les quais du port de pêche et du port de plaisance de l’Herbaudière. Enfin, pour un séjour prolongé, faites donc étape au camping Huttopia Noirmoutier (commune de Noimoutier-en-l’île). Avec plusieurs accès directs à la plage des Sableaux longeant le terrain, l’endroit est privilégié, surtout pour ceux qui accèdent à un emplacement « vue mer » !

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Saint-Martin-de-Ré

[caption id="attachment_85980" align="alignnone" width="1200"] ©AdobeStock[/caption] Des trois îles de l’Atlantique retenues dans ce dossier, Ré reste encore aujourd’hui la seule à faire payer le passage de son pont. Mais pas de quoi freiner l’enthousiasme bien compréhensible de ses fans, charmés par ses élégants villages, ses nombreuses pistes cyclables, ses marais salants et ses jolies plages. Et si Ré se révèle idéalement aux adeptes de la petite reine, une pause à Saint-Martin reste, encore et toujours, l’étape incontournable. Son centre-ville est un des plus animés de toute l’île, en journée comme en soirée. La plage n’est jamais très loin sur Ré (celle de la Cible en l’occurrence pour ce village), mais ce qui séduit ici ce sont d’abord les ruelles et venelles qui dévoilent un large panel des richesses du patrimoine local. On pense, entre autres, à la Maison à colombage de la Vinaterie, à l’Hôtel de Clerjotte, ou encore, bien évidemment, à la célèbre Citadelle de Saint-Martin, fortifiée en étoile par Vauban. Signalons aussi le « clocher observatoire » qui offre un panorama unique sur la ville fortifiée et plus globalement sur l’île de Ré. Pour sa part, le port, justement protégé par les remparts, est un mix intéressant entre bateaux de pêche et de plaisance, avec un bassin à flots régulé par une écluse. Pour bien faire, ses quais sont bordés par d’agréables terrasses de café, restaurants et autres glaciers.

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Château-d’Oléron

[caption id="attachment_85977" align="alignnone" width="1200"] ©AdobeStock[/caption] Les couleurs se marient harmonieusement dans l’île lumineuse, et encore plus au pied de la citadelle du Château d’Oléron, des cabanes ostréicoles aux cabanes d’artistes. La capitale historique de l’île est tout près de l’entrée. Et comme à Saint-Martin-de-Ré, la richesse patrimoniale est ici magnifiée par une impressionnante citadelle. Elle fut construite sur les vestiges du château médiéval qui donna son nom au village. Détruite en grande partie lors de bombardements aériens de la Seconde Guerre mondiale (avril 1945), elle resta de longues années à l’abandon. Aujourd’hui entièrement réhabilitée, la citadelle se visite librement et offre de superbes points de vue sur le port ostréicole en contrebas, le pertuis charentais et au loin, le viaduc qui permet d’accéder sur l’île d’Oléron. En été, elle abrite aussi des expositions temporaires, diverses manifestations culturelles, et quelques œuvres installées en plein air. Enfin, longeant son mur d’enceinte, le « chemin des remparts » (3 km) s’appuie sur cet édifice historique pour proposer un tour de la ville. Au-delà de sa citadelle, Château d’Oléron s’est fait une renommée avec ses nombreuses cabanes colorées, pour certaines encore exploitées par les ostréiculteurs (ne vous privez pas d’une douzaine d’huîtres au passage…), et pour une trentaine d’autres transformées en ateliers d’artistes et en boutiques (peintures, sculptures, céramiques, coutellerie, ferronnerie d’art, tournage sur bois, marqueterie…). Depuis le Château d’Oléron, enfin, suivez donc la “route des huîtres”, le long des chenaux et entre les claires, éventuellement à vélo car la plus grande des îles françaises continentales de l’Atlantique dispose tout de même de 130 km de pistes cyclables !

Biscarrosse

[caption id="attachment_85970" align="alignnone" width="1200"] ©AdobeStock[/caption] Biscarrosse se distingue avec sa recette parfaite d’eau douce et d’eau salée, et ce, grâce à sa situation géographique on ne peut plus privilégiée. Côté Atlantique, c’est un ruban blond de 4 km qui s’étire du nord au sud de la commune.Biscarrosse est évidemment très appréciée pour ses vagues comme pour ses étendues de sable. Les surfeurs s’y donnent rendez-vous. Point de chute recommandable, la plage du Vivier au nord de la commune. Une plage idéale car vous pouvez y faire étape en van, à l’ombre des pins : soit sur l’aire camping-car du Vivier (180 emplacements, avec plage accessible à pied à seulement 400 m) ou encore sur le camping du Vivier qui lui est contigu. Biscarrosse, c’est aussi des lacs, bordés d’autres plages pour d’autres types de loisirs nautiques et de belles balades pour les deux-roues. Plus précisément, Biscarrosse possède trois lacs reliés par un canal : le grand lac de Biscarrosse-Cazaux-Sanguinet (avec campings et aire de stationnement) ; le petit lac, plus sauvage et protégé ; et enfin le lac de Biscarrosse-Parentis plus particulièrement apprécié, lui, par les pêcheurs. C’est aussi sur les rives de ce dernier que l’on trouve un musée original et unique en Europe, entièrement dédié à l’hydraviation. Ce musée, occupant une surface de 850 m2 sur l’ancienne base Latécoère, retrace ainsi l’histoire des hydravions depuis les précurseurs jusqu’aux plus récents et s’attache à sauvegarder ce patrimoine si spécifique. Décidément à Biscarrosse, tout est histoire d’eau.

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Anglet

[caption id="attachment_85969" align="alignnone" width="1200"] ©AdobeStock[/caption] Aux portes de Biarritz, dont on aperçoit d’ici le phare de la pointe Saint-Martin, Anglet se revendique comme La Petite Californie française, mettant en avant sa culture surf. Sur la côte basque (comme sur la côte landaise), les vagues sont sacrées, le surf aussi. Anglet en profite largement, avec une dizaine de spots appréciés pour la glisse sur les 4,5km de plage que compte cette commune des Pyrénées-Atlantiques. Citons notamment la plage du Club et celle des Sables d’Or, bien connues des spécialistes : d’importantes compétitions de surf y sont organisées chaque année. S’inspirant de Hollywood, en juillet 2018, à l’occasion de la 15e édition du Festival international du film de surf, Anglet a même inauguré une avenue pour rendre hommage aux grands témoins de l’histoire du surf et aux grands noms actuels du circuit. Sur le deck des Sables d’Or, «L’Anglet Surf Avenue» porte les empreintes des pieds de Nat Young, Tom Curren, Joël de Rosnay et bien d’autres. Des Français, aquitains, y figurent aussi : Justine Dupont, Gautier Garanx, ou encore Arsene Arehoe. 4,5km de plages à Anglet, c’est bien sûr 4,5km de promenade longeant en front de mer l’ensemble des plages. À l’arrière, la forêt dunaire (près de 220 ha) est un espace protégé, planté de pins maritimes, de chênes lièges, de genêts et d’arbousiers. Tout autant que le littoral, elle fait la joie des promeneurs et joggers. Notez enfin que la commune propose deux aires dédiées aux camping-cars, toutes deux assez proches de l’océan. Celle des Corsaires (bitumée) est la plus grande avec ses 80 emplacements. Celle de la Barre, à l’embouchure du port de Bayonne, dispose quant à elle de 50 places.

Collioure

[caption id="attachment_85972" align="alignnone" width="1200"] ©AdobeStock[/caption] Sur la côte Vermeille, Collioure est une merveille. En pays catalan, où les Pyrénées se jettent dans la Méditerranée, ne vous privez surtout pas de cette ville tant aimée des peintres… et si délicieuse. Que Collioure est belle, dominée par son château royal et reconnaissable entre toutes grâce à la tour de Notre-Dame-des-Anges, sans doute l’élément le plus observé et photographié de tout le port de la cité catalane. Sa position géographique avancée dans la Méditerranée l’explique, tout comme la présence d’une douzaine d’encadrements vides positionnés à divers endroits de la ville. Ces cadres résultent d’un concept d’installation créé par l’artiste Marc-André 2 Figueres. À chacun de choisir le sien ! D’illustres peintres l’ont fait bien avant nous : Picasso, Matisse, Derain, ou encore Chagall ont posé leur chevalet ici. Ils ont aimé Collioure, éblouis par la lumière et les couleurs du site. Vous pouvez d’ailleurs suivre le « chemin du Fauvisme » honorant Henri Matisse comme André Derain, circuit ponctué de reproductions d’une vingtaine de leurs tableaux. Laissez-vous captiver aussi par le château royal, posé sur un éperon rocheux d’une trentaine de mètres. En vous promenant dans les rues de Collioure, assumez également votre gourmandise : la cité catalane s’illustre dans la préparation des anchois depuis des centaines d’années. Enfin, prenez de la hauteur, et allez chercher de superbes panoramas sur la baie, depuis la Tour Madeloc perchée à plus de 650 m d’altitude, le Fort Saint-Elme ou encore le Phare-Vert en empruntant la jetée derrière la Chapelle Saint-Vincent.

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Sète

[caption id="attachment_85982" align="alignnone" width="1198"] ©AdobeStock[/caption] Que vous restiez sur les quais, nombreux, entre autres le long du Canal Royal de cette « Venise languedocienne », ou que vous preniez un peu de hauteur en accédant au belvédère du Mont Saint-Clair qui domine la ville à plus 180 m d’altitude, vous constaterez vite que Sète est bel et bien posée sur l’eau, entre Méditerranée et étang de Thau : oui, ici, il y a de l’eau partout. Cette situation si singulière, Sète la doit au roi Soleil quand, il y a un peu plus de 350 ans, Louis XIV pris la décision de relier le canal du Midi à la Méditerranée. Avec le port de Sète, pour célébrer sa création, ce sont aussi les joutes nautiques qui virent le jour. Ces tournois traditionnels sont l’âme de la ville, et ont lieu globalement de début juin à fin août. Les jouteurs  habillés en blanc et armés de lances de bois tentent de faire tomber à l’eau leur adversaire lorsque les bateaux se croisent. Lors des joutes nautiques, pour la fête de la Saint-Louis (fin août), des gradins sont installés le long des quais du Canal Royal. Un vrai spectacle à vivre (le calendrier est directement téléchargeable sur le site de l’Office de Tourisme). Tout un circuit de valorisation du patrimoine est d’ailleurs à découvrir dans Sète, ponctué par un ensemble de 14 panneaux destinés à présenter les incontournables de la ville. À quai, la présence d’impressionnants bateaux de pêche, tous plus gros les uns que les autres, démontre la dynamique locale pour les arrivées de poissons blancs ou bleus (sardines et anchois). Vous êtes ici dans le deuxième port de pêche français de la Méditerranée. Dans les assiettes des restaurants sétois, les délices viennent autant de la mer que de l’étang : moules et encornets farcis, bourride de baudroie, la seiche en rouille, la soupe de poisson, la daurade royale, les coquillages de Thau et la Tielle une tourte garnie de poulpe épicé.

Cassis

[caption id="attachment_85971" align="alignnone" width="1200"] ©AdobeStock[/caption] À seulement 20 km à l’est de Marseille, Cassis fleure bon la Provence. Descendez sur les quais de son port coloré ou mettez le cap en van sur la « route des Crêtes » qui mène à la Ciotat, pour vous persuader, au premier coup d’œil, que vous avez bien fait d’y venir. Ici, vous êtes au cœur du Parc National des Calanques qui entoure la commune, avec deux options parfaitement complémentaires : découvrir ces fabuleuses calanques par la mer ou par la terre. Dans le premier cas, quatre principaux circuits maritimes vous sont proposés par les opérateurs locaux : 45 minutes de bateau pour les spots de Port Miou, Port Pin, puis En Vau réputée pour être la « perle des calanques » avec ses voies d’escalades ; 1h en mer pour y ajouter deux calanques de plus ; 1h30 pour monter à huit ; voire 2h avec neuf calanques au programme, dont celle de Sormiou aux portes de Marseille. Par la terre, les promenades sont encore plus variées, de très accessibles à plus compliquées si vous le souhaitez : les chemins balisés vous guident parfaitement, la première Calanque de Port Miou n’étant finalement qu’à une demi-heure à pied du centre, ou à seulement 10 minutes du parking de la Presqu’île (aire de stationnement réservée aux véhicules de 2 m de haut maxi). Les randonneurs les plus émérites se lanceront, eux, sur les quelque 20 km de sentiers qui relient Cassis à Marseille, traversant ce massif calcaire, boisé de pins maritimes et de plantes aromatiques, avec le bleu de la Méditerranée en toile de fond.

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Saint-Raphaël

[caption id="attachment_85981" align="alignnone" width="1200"] ©AdobeStock[/caption] Une vingtaine de kilomètres pour un itinéraire grandiose, c’est la Corniche d’Or, dans le Var, qui relie Saint-Raphaël à Mandelieu. D’un côté l’Esterel, massif volcanique de 32.000ha, de l’autre la Méditerranée qui égrène ici quelques belles criques sauvages. C’est bien là que nous bouclons notre tour de France en 15 étapes. Plus qu’une ville, Saint-Raphaël est un territoire qui s’étend sur plus de 35km de côte dentelée. Tandis que des ports de plaisance, une trentaine de plages et des calanques se succèdent, les sites de l’île d’Or, du Cap Dramont et de la baie d’Agay s’inscrivent parmi les immanquables du littoral. Ils rivalisent d’ailleurs avec d’autres incontournables, cette fois côté terre, où le Cap Roux, le rocher Saint-Barthélemy, le Pic de l’Ours, le Rastel d’Agay et le Mont Vinaigre laissent un choix considérable aux promeneurs et randonneurs. Au total, on compte  45km de sentiers pédestres balisés et 100 km de circuits VTT dans le massif. Côte ville, Saint-Raphaël réserve d’autres surprises et beautés. En son cœur, un centre médiéval et plusieurs quartiers à voir. Vous passerez par la Basilique Notre-Dame de la Victoire, l’église romane du XIIe siècle, le musée de Préhistoire et d’Archéologie ou le musée Louis de Funès. Entièrement dédié au célèbre acteur français, il vous permet de découvrir plus de 350 documents, extraits de films, lettres, affiches, photos et souvenirs personnels de Louis de Funès. Saint-Raphaël, un hasard géographique pour ce comédien né à Courbevoie et décédé Nantes? Non, car il y a tourné plusieurs scènes des Gendarmes ainsi qu’une des séquences mythiques du Corniaud.

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