Où PARTIR EN VACANCES EN SEPTEMBRE ? VOICI LES PAYS LES MOINS CHERS

Si septembre rime le plus souvent avec rentrée, certains en profitent pour éviter la foule et faire des économies. Voici les destinations ensoleillées qui allègent le moins le porte-monnaie.

Les juillettistes et aoûtiens sont rentrés, et les enfants sont de retour dans les salles de classe. Une aubaine pour de plus en plus de Français, à la recherche de prix bas et de tranquillité. Ils seraient 42 % à vouloir partir en septembre cette année, soit 5 % de plus que l’année dernière, selon le baromètre annuel d’Opinionway*, commandé par les Comités régionaux de tourisme de Bretagne et Normandie, Atout France et ADN France. Certains pour prolonger l’été, d’autres exclusivement ce mois-ci.

Si vous décidez de partir en vacances à ce moment-là, vous partagerez les transats de la piscine « avec une clientèle soit retraitée, soit des couples sans enfants ou avec des enfants en bas âges, non scolarisés », observe Rodolphe Brenier, chargé de l’étude. Vous n’êtes donc pas à l’abri de quelques pleurs de bébé.

Le mois des bonnes affaires

Septembre permet-il vraiment de faire des bonnes affaires ? Assurément, selon Rodolphe Brenier. Et les chiffres de plusieurs comparateurs de prix et agences de voyages le confirment : moins de demande, plus de prix cassés.

D’abord, direction… La France. Les trois quarts des personnes interrogées par Opinionway prévoyaient de partir en France, plutôt qu’à l’étranger. Ce que confirme le baromètre d’EuropAssistance, réalisé par Ipsos. Les Français sont les vacanciers les plus « casaniers » en Europe, ils sont 60 % à souhaiter rester dans leur pays au moins une partie de leurs vacances cette année.

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Et pour ça, en plus d’être bien plus écologique, le train propose des prix compétitifs. Mieux vaut partir le dernier week-end de septembre, qui rassemble le plus grand nombre de voyages en train à moins de 100 € (au départ de Rennes et de Paris). C’est ce que révèle Trainline, qui recense l’ensemble des trajets et opérateurs ferroviaires permettant de sillonner la France.

Le meilleur rapport soleil /prix : le Portugal

Pour les seniors, par exemple, qui sont 44 % à partir en septembre selon le comparateur Easyvoyage, les tops destinations en France sont l’Occitanie, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Bretagne. Mais tout dépend de la météo, pour Rodolphe Brenier : « C’est essentiel à cette période, le beau temps déclenche des réservations de dernière minute. » Et en ce moment, la France n’est pas toujours gâtée. Cap alors sur l’Europe. Les trajets en avion les plus avantageux s’y concentrent.

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Parmi les destinations européennes les plus avantageuses : le Portugal, d’abord, avec Porto qui tient la première place du classement Kayak et de son concurrent Liligo. Il faudra compter en moyenne 105 € pour un aller-retour contre 265 € en août, soit une baisse de 60 %. Lisbonne (115 €) et Faro (132 €) suivent de près. Tirana, en Albanie, et Rome à moins de 120 € offrent d’autres perspectives. Puis arrive l’Espagne ; Liligo recommande Barcelone et Malaga tandis que Kayak conseille Arrecife.

Le bus, tarifs imbattables

En ce qui concerne l’international, plusieurs destinations feront moins chauffer la carte bleue. Marrakech, d’abord, au Maroc, est le moins cher pour les vols (Liligo) mais aussi quand on ajoute le prix moyen des hôtels (Kayak). À l’instar de la Tunisie (Tunis) et l’Algérie (Alger), accessibles en avion à moins de 150 € en moyenne. Attention tout de même, ces comparateurs de prix ne prennent en compte que leurs partenaires, ou ont différents algorithmes. On vous recommande d’en regarder plusieurs avant de prendre une décision.

France ou étranger, pour ce qui est des moyens de transport, le bus reste imbattable : presque toutes les destinations françaises sont accessibles à moins de 20 €, et même jusqu’à 3 € pour certains trajets plus courts. Et les adeptes du bus sont friands d’autres destinations étrangères : « Le Benelux et le Royaume-Uni sont très appréciés cette année », selon Flixbus. Mais il faut être prêt à passer un long moment sur la route.

*Enquête réalisée en juin 2024, sur un échantillon de 2007 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

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