Transporter un vélo mécanique ou un vélo électrique en avion n’est pas toujours si simple. Que les interrogations portent sur le conditionnement du vélo pour le transport, l’acheminement de la batterie ou le surplus financier appliqué par les compagnies aériennes, voici tout ce que vous devez savoir pour voyager avec votre vélo.
Avant d’embarquer dans l’avion, il est impératif de bien protéger son vélo pour le passage en soute ; cela va de soi, contrairement au train, un vélo ne s’emporte pas en cabine.
Des housses et des valises de protection pour vélo existent et sont spécifiquement prévues à cet effet. On parlait d’ailleurs déjà de ce type de solutions dans un article publié dans nos colonnes durant l’été, à l’occasion de l’Eurobike 2024, plus grand salon vélo d’Europe.
Outre la valise ou la housse tout-en-un qui protège le vélo en son entièreté, des accessoires existent pour protéger certaines parties du vélo. Non indispensables, ils assurent toutefois un sentiment de sérénité durant le transport. Par exemple :
Emporter son vélo avec soi dans la soute de l’avion implique de le démonter. Au minimum, il est demandé de replier les pédales, d’aligner le guidon sur le cadre et de protéger l’emballage des chocs. Dans l’idéal, on démonte les pédales et on retire le guidon afin de le placer sur le côté. En fonction de la compagnie choisie, il pourra être nécessaire de retirer également les roues, voire de dégonfler les pneus.
Voyager avec un vélo mécanique en avion est possible, en fonction des caractéristiques de l’engin. Les exigences de transport peuvent varier en fonction des compagnies aériennes. Hormis le poids total et les dimensions du bagage en soute, il peut être requis d’effectuer certaines démarches en amont. Dans le même registre, certaines compagnies appliquent un supplément sur les bagages volumineux, ce qui est souvent le cas d’un vélo. Voici une liste non exhaustive des exigences de quelques compagnies populaires en Europe :
De façon générale, on recommande de se renseigner individuellement pour chaque compagnie aérienne, les règles étant amenées à évoluer et pouvant grandement varier d’un transporteur aérien à un autre.
Si emporter un vélo mécanique en avion est courant, il n’en va pas de même pour les vélos à assistance électrique. En règle générale, les batteries de vélo sont interdites en soute comme en cabine.
Si Air France accepte des batteries jusqu’à 160 Wh (en cabine), la plupart de ses concurrents interdisent celles qui excèdent 100 Wh. Pour information, la majorité écrasante des vélos électriques sont dotés d’une batterie supérieure à 250 Wh.
On vous l’accorde, Paris – Toronto en bateau, cela prend du temps. Pour autant, tout n’est pas perdu pour emporter votre vélo électrique avec vous par les airs.
À défaut de pouvoir transporter votre propre batterie, vous pourriez en louer une sur votre lieu de vacances. Néanmoins, il convient de bien vérifier qu’un vélociste est présent à votre destination et qu’il dispose d’une batterie compatible en location.
Certains transporteurs de colis acceptent de convoyer des batteries. Si la solution paraît simple aux premiers abords, il est en pratique difficile pour un particulier de s’envoyer sa propre batterie de VAE. Si UPS, DHL ou Fedex voient transiter chaque jour des batteries de ce type dans leurs services, il est important de préciser que ces envois sont encadrés strictement… et sont réservés aux professionnels du secteur.
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